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Monday, January 07, 2008


Pitaya

Le pitaya ou pitahaya (de l'indien Taïno, « fruit écailleux »), plus connu sous le nom de « fruit du dragon » (ou strawberry pear en anglais), est le fruit de différentes espèces de cactus épiphytes, et plus particulièrement de celles de l'espèce Hylocereus undatus (anciennement H. triangularis).

Originaire d'Amérique centrale, ces cactus aux allures de vignes vierges ont été importés au Viêt Nam par les colons français au début du XIXe siècle. Initialement, les fruits étaient réservés à la famille royale puis à la bourgeoisie locale. Ils devinrent ensuite le premier produit d'exportation du Viêt Nam et rivalisèrent en prix avec le fruit vedette d'Asie, le durian. Ils sont aujourd'hui cultivés et appréciés dans toute l'Asie du Sud Est (Malaisie, Taiwan) et la côte Sud Est de la Chine. La version bonsaï du pitaya est courante sur les marchés à fleur de Taiwan.
Qualité nutritive

La médecine traditionnelle des Indiens d'Amérique centrale attribue au pitaya d'étonnantes vertus digestives. En effet, la graisse naturelle que contiennent les graines lui donne un effet laxatif. 100 grammes de fruit ne contiennent qu'une cinquantaine de calories et la pitaya est riche en vitamines, minéraux, fibres, antioxydants et bêtacyanine (principalement la variété à chair rouge). La pitahaya rouge (Hylocereus sp.), a une faible teneur en vitamine (de 116 à 171 µg par gramme de pulpe fraîche). Cependant La pulpe est riche en antioxydants comme la bêtacyanine (de 0,32 à 0,41 mg) et des composés phénoliques : son indice ORAC est de 8,8 à 11,3 (activité antioxydante par g exprimées en micromoles de Trolox équivalents).[1]
Elle aide aussi à réduire le taux d'
acide urique dans le sang et favorise ainsi la prévention de la goutte.
L'expérience de manger un pitaya est proche de celle du
kiwi. On le mange cru. Les graines ont la taille des graines de sésame et sont disséminées dans la pulpe. Elles sont donc absorbées avec le fruit. On peut en faire du jus ou du vin ; la grosse fleur du pitaya est aussi comestible et on peut en faire du thé.
Production

La pitaya a l'avantage de nécessiter 5 à 10 fois moins d'eau que n'importe quelle autre culture fruitière, ce qui en fait un produit intéressant pour exploiter les zones arides. La couleur attrayante du fruit et ses qualités nutritives en font un excellent produit marketing mais les acheteurs achètent actuellement ce produit plus pour la décoration que pour la dégustation. En Israël, des chercheurs tentent donc de trouver de nouveaux hybrides (croisement de pitaya jaune, plus sucrée avec la rouge, plus jolie) afin d'améliorer les qualités gustatives du fruit, ce qui permettrait de le vendre plus facilement.
Encore pratiquement inconnue en France en
1995, la pitahaya fait désormais partie intégrante de l'offre en fruits tropicaux des grandes surfaces. Les quantités de pitahaya rouge importées dans l’UE ont plus que décuplées entre 1995 et 2000 mais restent cependant marginales, avec 200 tonnes en 2000.
Depuis quelques années, la production de pitaya se développe de plus en plus dans des pays tels que le
Viêt Nam, Israël (sous serres car cette cactacée ne supporte pas le plein soleil), le Guatemala, l'Australie, ou, en France, sur l'Ile de la Réunion. La seule difficulté de la production de ce fruit réside dans la fécondation des fleurs qui, originalement, est faite par les papillons ou les chauves souris des forêts tropicales. On le multiplie généralement donc plutôt par bouture.

1 Comments:

Anonymous Anonymous said...

It is very interesting opinion....I learned a lot of this...thank you very much....:)

2:41 PM  

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